Sur décision du président Emmanuel Macron, Joséphine Baker entre au Panthéon le 30 novembre 2021 : elle devient ainsi la sixième femme et la première femme noire à rejoindre le temple républicain5.
Impossible de comprendre pour les esprits wokistes que Joséphine Baker put à la fois être noire, victime de racisme aux Etats-Unis, pas en France comme elle le disait elle-même, et être la vedette de la « Revue nègre » !
Un cerveau wokiste ne peut pas concilier tous ces faits, en apparence irréconciliables, pour un wokiste, on est soit blanc soit noir, et donc soit coupable, soit victime…
Voyez à quelles acrobaties se livre France Culture pour arriver (sans y arriver) à faire entrer Joséphine Baker dans leur petite tête, plus étroite que l’entrée du Panthéon. C’est à mourir de rire !
Quand je suis arrivée à Paris, j’étais heureuse de sentir dans la rue que je pouvais demander un taxi sans la crainte qu’il refuse de me prendre. J’étais aussi heureuse de penser que si j’avais faim, je pouvais m’arrêter dans n’importe quel restaurant. » Ces propos, que Pascal Bruckner cite dans son essai Un coupable presque parfait, Joséphine Baker les avait tenus en 1957 devant la Lica (Ligue internationale contre l’antisémitisme, qui deviendra la Licra), dont elle était membre depuis 1938.
Rokhaya Diallo complètement perdue face à une personnalité et un événement qui ne rentre dans aucune de ses cases. Pour une wokiste, une femme noire dansant avec des bananes autour de la taille dans une « Revue nègre », s’en amusant, amoureuse du pays de la tolérance, ayant fui le racisme des États-Unis, est tout simplement inconcevable. En pareil cas, le cerveau d’une wokiste explose.