Ah, l’extrême droite israélienne, qui semble si délicieusement en phase avec la diplomatie internationale. Dans le gouvernement actuel, elle campe fermement sur sa position musclée face au conflit israélo-palestinien, et autant dire que la création d’un État palestinien ne figure pas sur son agenda. Les poids lourds comme Benjamin Netanyahu, Itamar Ben Gvir et Bezalel Smotrich affichent un enthousiasme débordant pour le rejet de la solution à deux États, pourtant base de tant de tentatives (vaines, bien sûr) de résolution du conflit par la communauté internationale.
1. Rejet de la solution à deux États
Reconnaître un État palestinien ? Oh, certainement pas. Pour l’extrême droite israélienne, la Cisjordanie, pardon, la « Judée-Samarie » selon leur lexique sacré, est un territoire purement juif. Pas question de céder un mètre carré, même si cela rend un tantinet compliquée la perspective d’un État palestinien viable et continu.
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Soutien aux colonies : Avec un soutien indéfectible à l’expansion des colonies, et ce malgré quelques légères contrariétés juridiques du droit international (comme dirait l’ONU et autres organisations), ces colonies continuent de grignoter les territoires palestiniens, rendant le rêve d’une séparation propre et nette entre les deux peuples tout à fait hypothétique.
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Projet d’annexion : Certains membres n’ont même plus la patience de se cacher et proposent tout bonnement l’annexion de la Cisjordanie. Et les droits des Palestiniens là-dedans ? Ah, c’est une question pour un autre jour.
2. Approche militaire et sécuritaire
Parce qu’il paraît que la diplomatie, c’est pour les faibles, l’extrême droite israélienne préfère une méthode un peu plus directe : force militaire et mesures de sécurité. Quand on a des roquettes sur le palier, autant envoyer un tank plutôt que d’organiser des pourparlers.
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Récurrence des affrontements : Entre les petits accrochages périodiques avec le Hamas et les opérations en Cisjordanie, il faut dire que l’absence de dialogue nourrit admirablement ce cycle de violence. La paix ? On verra ça plus tard, quand tout sera bien aplati.
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Politique de dissuasion : Pour ces leaders, la dissuasion c’est l’art de montrer les muscles, quitte à ce que ça coûte en vies civiles et à froisser la scène internationale. Les condamnations pleuvent, mais après tout, la politique musclée, ça a son charme.
3. Absence d’engagement diplomatique
Depuis quelques années, les tentatives de dialogue diplomatique ont trouvé un merveilleux coin pour prendre la poussière. Parce que, franchement, discuter avec l’Autorité palestinienne ? Ils ont mieux à faire.
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Scepticisme à l’égard de la paix : Pas de partenaire sérieux à l’horizon, selon eux. Entre la rivalité Fatah-Hamas et les divisions palestiniennes, l’extrême droite israélienne se déclare clairement trop occupée pour des négociations sans avenir.
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Diplomatie marginalisée : Ah, les initiatives internationales. Washington, Bruxelles… Merci pour vos suggestions, mais l’extrême droite a son propre agenda. Et entre nous, la pression des colons pèse plus lourd que quelques poignées de mains diplomatiques.
4. Conséquences internationales
Sans surprise, ce rejet d’une solution diplomatique n’est pas exactement bien vu à l’international. Mais bon, tant que certains alliés comme les États-Unis restent (occasionnellement) indulgents, pourquoi s’inquiéter ?
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Isolement diplomatique croissant : Normaliser les relations avec des pays arabes, c’est bien joli, mais le petit blocage sur la question palestinienne n’échappe pas aux critiques. Les appels à sanctionner ou à restreindre la coopération, notamment en Europe, se font plus insistants, mais qu’importe, on continue.
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Droits des Palestiniens : Ah oui, les Palestiniens. Ceux qui vivent sous occupation depuis si longtemps. Leurs droits ? On y pensera peut-être quand on aura fini de démanteler les perspectives d’un État à eux. En attendant, la frustration monte, mais ça fait partie du jeu.
Conclusion
En somme, l’extrême droite israélienne préfère les solutions bien musclées et laisse la diplomatie à ceux qui aiment perdre leur temps. Leur opposition à un État palestinien contribue à prolonger cette impasse charmante, en totale harmonie avec les aspirations de paix de la communauté internationale. Après tout, pourquoi s’embarrasser d’utopies comme la solution à deux États quand on peut continuer à tourner en rond bien à l’abri dans son tank ou son avion?