La poussière, à ne pas mettre sous le tapis

La poussière est présente en grande quantité dans les habitations, bureaux, usines, véhicules… Elle est composée généralement de fibres textiles, de poils, particules de peau et autres phanères provenant des humains ou des animaux familiers, d’insectes morts et spores de moisissures, ainsi que de déchets alimentaires et d’usure de béton et ciment, mais sa composition varie selon les pays et l’environnement2.

La poussière est mise en suspension et transportée par les flux d’air : courants d’air, turbulences induites par le mouvement d’objets, animaux ou personnes, ou l’exposition d’un objet empoussiéré au Soleil.

Elle est la cause de nombreuses allergies et difficultés respiratoires et peut être réduite et traitée. Elle tend, par des phénomènes liés au poids moléculaire de ses constituants, leur caractère plus ou moins hydrophile, à l’électricité statique et en fonction de l’hygrométrie, à se déposer sur les objets (meubles, objets de décorations…) ou à s’agglomérer en chatons de poussière sous et derrière les meubles. La teneur de l’air en poussière augmente avec la sécheresse de l’air.
La poussière contient de plus en plus de fibres synthétiques et de microplastiques, qui contaminent la nourriture humaine, comme les organismes filtreurs telles que les moules1. Les très jeunes enfants en avalent aussi une quantité significative en portant leur mains et leurs jouets à leur bouche.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Poussière de Wikipédia en français (auteurs)