La version woke du Distionnaire de la Ligue des Droits de l'Homme bientôt en librairie?

Ah, mes amis, accrochez-vous bien à vos dictionnaires vintage, car la LDH vient de découvrir que la langue française n’est pas aussi « progressive » que leur dernière story Instagram ! :performing_arts:

Imaginez un peu la scène : nos gardiens de la morale moderne débarquent à l’Académie française, cette institution ringarde qui ose encore définir une femme par sa biologie. Scandale ! Comment osent-ils ne pas inclure les dernières mises à jour du logiciel sociétal 2024 ?

La LDH, tel un influenceur découvrant une faute d’orthographe dans sa bio, s’indigne avec la force de mille tweets militants. « Négrillon » ? Outrage ! « Race » ? Au bûcher ! « Femme » ? Redéfinissons tout ça selon les derniers standards de la bien-pensance contemporaine !

C’est un peu comme si on demandait à Wikipedia de réécrire l’Encyclopédie de Diderot, mais en version inclusive, avec des émojis et des trigger warnings. Parce que voyez-vous, en 2024, les mots doivent être aussi souples que du yoga conscient pratiqué en collocation éco-responsable.

Le plus savoureux ? C’est cette urgence, cette « consternation » face à des définitions qui ont survécu à plusieurs révolutions. Comme si le dictionnaire était un groupe WhatsApp qu’on pouvait modérer en temps réel ! « Hétérosexualité naturelle » ? Bip Supprimé pour cause de micro-agression lexicale !

La LDH propose donc gentiment (comprendre : exige fermement) une réécriture express du dictionnaire. Plus besoin de siècles d’évolution linguistique, maintenant on fait du fast-food lexical : des définitions rapides, consensuelles, et surtout, validées par le tribunal des réseaux sociaux.

En attendant, l’Académie française reste muette. Peut-être sont-ils tous occupés à suivre un atelier de déconstruction de leurs privilèges linguistiques ? Ou alors ils méditent sur la fluidité sémantique des pronouns en analysant des threads Twitter… :performing_arts:

Allez, rendez-vous dans 40 ans pour la prochaine édition du dictionnaire. D’ici là, la LDH aura peut-être créé son propre « Dictionnaire des Mots Approuvés et Validés par le Comité du Bien » ! :books::sparkles: