Gageons que la France va de nouveau se ridiculiser en empêchant l’exploitation de ce gisement sous la pression de quelques comités locaux d’écologistes comme d’habitude…
En France on a pas de pétrole mais on a de l’hydrogène
Le plus vaste gisement d’hydrogène au monde a été récemment identifié dans les profondeurs du bassin minier du puits Folschviller, en Moselle, en France. Cette découverte exceptionnelle, réalisée à 3 000 mètres sous terre, est le résultat fortuit du programme de recherche Regalor, initialement axé sur l’exploration du méthane dans la région. L’hydrogène blanc, considéré comme le « pétrole de demain », a été trouvé en quantités massives, équivalentes à la moitié de la production mondiale d’hydrogène. L’intérêt pour cette ressource s’intensifie dans le contexte de la transition énergétique, en raison de son potentiel comme substitut aux carburants fossiles. Les implications de cette découverte s’étendent aux domaines des transports, des batteries de voitures et même de l’aviation civile.
La découverte, effectuée par le CNRS, l’Université de Lorraine et la Française de l’Énergie (FDE), souligne l’importance de l’hydrogène blanc, naturellement présent dans les eaux souterraines en raison des interactions avec des minéraux riches en fer. Actuellement, différentes formes d’hydrogène, telles que l’hydrogène bleu, gris et vert, sont produites pour répondre à divers besoins énergétiques, mais l’hydrogène blanc offre une alternative précieuse en raison de sa disponibilité naturelle.
Jacques Pironon du laboratoire GéoRessources estime que le gisement de Folschviller pourrait contenir environ 250 millions de tonnes d’hydrogène blanc. Cependant, des tests approfondis sont nécessaires pour évaluer la faisabilité de son exploitation, notamment en raison de la complexité géologique de la région. Bien que d’autres réserves d’hydrogène existent à travers la planète, celle de Folschviller se distingue par son ampleur exceptionnelle.
Alors que l’hydrogène blanc émerge comme un espoir pour l’avenir énergétique, des financements supplémentaires seront nécessaires pour poursuivre les explorations en profondeur jusqu’à 3 000 mètres. Cette découverte positionne la France comme un acteur majeur dans la course à l’hydrogène, et il est essentiel que l’Europe maintienne ses investissements dans des projets hydrogène, détenant actuellement 35 % des investissements mondiaux dans ce domaine.