Le vice, le bonheur, l'infortune, tiennent à un souffle

« Le vice, le bonheur, l’infortune, tiennent à un souffle. Vous mourez : deux heures après on ne pense plus à vous. Vous vivez, on n’y pense pas davantage. Qu’importent vos joies, vos peines, votre existence, non seulement à votre voisin qui ne vous a jamais vu, mais encore à cette tourbe qu’on appelle vos amis ? Pourquoi donc se faire une affaire de la vie ? elle ne mérite pas la moindre attention. »

François-René de Chateaubriand —Pensées, réflexions et maximes; Œuvres Complètes de M. Le Vicomte de Chateaubriand, Pourrat frères, éditeurs, 1836, tome 18 (p. 283-299). Littérature et Poésie

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oui , c’est un bon raisonnement !..mais après ?..

Après moi le Déluge.

C’est juste un plus ou moins bon (ou affreux) moment à passer.
Autre question : pourquoi mon esprit est dans CE corps plutôt que dans un autre ? :thinking:

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