Le Web3, qualifié de « web décentralisé », marque une évolution significative par rapport au Web actuel. Le Web1.0 était statique, le Web2.0 a permis l’interaction, mais le contrôle était entre les mains de géants du web. Le Web3 transforme cette dynamique en donnant à chaque utilisateur une clé symbolisant la propriété et l’influence sur l’espace en ligne.
La décentralisation est au cœur du Web3, où les utilisateurs possèdent leurs propres données. La blockchain, technologie sous-jacente, joue un rôle crucial en offrant un grand livre partagé, contrecarrant toute manipulation. Le Web3 propose des applications concrètes telles que Aragon, qui gère des organisations décentralisées, et Kleros, une plateforme de résolution de litiges.
Cependant, le Web3 fait face à des défis tels que la complexité technique, le cadre réglementaire indéfini, et des préoccupations écologiques. Les perceptions liées aux spéculations financières autour de la blockchain peuvent également freiner son adoption. Malgré cela, le Web3 représente une vision où la souveraineté individuelle et la confiance décentralisée prévalent, soulevant des questions sur les aspirations des consommateurs et citoyens du 21e siècle.
Le Web3 ne se limite pas à une tendance éphémère et promet de bouleverser notre expérience numérique, mais son adoption massive dépendra de la résolution de ces défis et de la manière dont il sera perçu et utilisé dans l’avenir.