Les rubans de Möbius, découverts au XIXe siècle, sont des objets étonnants

Après 50 ans de recherche, le mathématicien Richard Schwartz a résolu une énigme centrale liée aux rubans de Möbius, des objets mathématiques intrigants. Il a déterminé la dimension minimale de ces rubans sans auto-intersection en identifiant la forme trapézoïdale comme élément clé. Cette découverte a ouvert de nouvelles perspectives dans le domaine de la géométrie.

Les rubans de Möbius, découverts au XIXe siècle, sont des objets étonnants qui défient la compréhension traditionnelle de l’espace et de la dimension. Ils ont une seule face et un seul bord, ce qui signifie qu’ils ne sont pas orientables. Malgré leur apparence simple, ces rubans ont posé un défi mathématique pendant des décennies : quelle est la dimension minimale à laquelle un ruban de Möbius peut être sans s’auto-intersecter ?

Des mathématiciens, Charles Weaver et Benjamin Halpern, ont tenté de répondre à cette question en 1977 en utilisant des principes géométriques basés sur la géométrie du papier. Ils ont suggéré qu’il pourrait exister une limite en dessous de laquelle il serait impossible de créer un ruban de Möbius sans qu’il ne se croise.

Cependant, la réponse définitive à cette question est restée insaisissable jusqu’à ce que Richard Schwartz entre en scène. Schwartz a d’abord supposé que la forme du ruban de Möbius était un parallélogramme, mais en expérimentant avec des bandes de papier de Möbius, il a découvert que la forme minimale était en réalité un trapèze.

Schwartz a finalement résolu cette énigme complexe en établissant que la longueur minimale d’un ruban de Möbius sans auto-intersection est égale à √3 fois sa largeur, soit environ 1,73 centimètres. Cette découverte a des implications profondes pour la géométrie des rubans de Möbius et ouvre la voie à de nouvelles recherches.

Le ruban de Möbius, en plus de sa fascination mathématique, a également des applications pratiques dans des domaines tels que les magnétophones, les machines à écrire, les bandes transporteuses et les montagnes russes. Il reste un symbole puissant de la manière dont les mathématiques peuvent révéler des vérités surprenantes sur le monde qui nous entoure. Avec cette énigme résolue, Schwartz se tourne déjà vers de nouveaux défis, se demandant notamment quelle serait la taille minimale d’un ruban de Möbius avec trois torsions au lieu d’une.

Cette découverte importante a été publiée sur la plateforme arXiv et marque une avancée significative dans notre compréhension des rubans de Möbius et de la géométrie.

1 « J'aime »

intéressant , mais j’ai pas tout compris ?.. :grinning: