L'Eurovision, vision d'horreur

Ah, l’Eurovision, cette fabuleuse cacophonie de paillettes et de politique déguisée en concours musical. Imaginez un arc-en-ciel qui aurait explosé sur scène, et vous aurez une idée du défilé de costumes qui semblent tout droit sortis d’un carnaval sous acides. Les participants, dans un élan de wokisme aussi audacieux que leurs tenues, se pavanent sur scène, défiant toute notion de binarité avec une aisance qui ferait rougir un caméléon.

Quant à la musique, si l’on peut appeler cela de la musique, elle oscille entre le bruit d’un mixeur en panne et les balbutiements d’un poète sous sédatifs. Les chansons, avec des paroles qui donneraient du fil à retordre aux plus grands cryptologues, sont d’une qualité si basse qu’elles pourraient facilement être confondues avec le son de fond d’un ascenseur en détresse.

Les lumières, ah, les lumières ! Elles clignotent avec tant de frénésie qu’on pourrait croire à une tentative désespérée de communiquer en morse avec une civilisation extraterrestre. Et la politique, n’en parlons pas, s’infiltre dans le concours avec la subtilité d’un éléphant dans un magasin de porcelaine, transformant ce qui devrait être une célébration de la musique en un jeu d’échecs géopolitique.

L’Eurovision est un spectacle haut en couleur, où la non-binarité des participants et la diversité des déguisements sont les seuls véritables gagnants. Pour le reste, c’est un joyeux bazar où la qualité musicale est inversement proportionnelle à l’intensité des projecteurs. Mais après tout, n’est-ce pas ce qui fait le charme de cette soirée si particulière ? Un moment où, le temps d’une chanson, toute l’Europe s’unit dans un accord parfait… de désaccords musicaux.:microphone::sparkles: