Pour Israel, tout va bien, en apparence

Le résumé décrit la position de personnalités comme Bernard-Henri Lévy et Manuel Valls, qui appellent à une solidarité avec Israël dans son action militaire contre ses ennemis, notamment le Liban, l’Iran et d’autres acteurs dans la région. Ce soutien est justifié au nom de la sécurité, avec l’argument qu’Israël combat pour protéger non seulement ses propres intérêts mais aussi ceux de l’Occident. Le texte critique cette position, estimant que la politique militaire d’Israël, sous la direction de Benjamin Netanyahou, alimente plutôt l’insécurité régionale et internationale.

Il est souligné que cette politique ne profite pas à Israël à long terme et qu’elle sert surtout les intérêts politiques de Netanyahou. La gauche israélienne et les organisations de défense des droits de l’homme sont ignorées dans ces appels à la solidarité. L’auteur dénonce également la tendance à assimiler toute critique de la politique israélienne à un soutien au Hamas ou au Hezbollah, rappelant que critiquer la guerre et les crimes de guerre relève des principes du droit international.

Le texte se termine par une analogie avec la conduite en état d’ivresse : plutôt que de prendre les clés à Israël pour éviter qu’il aggrave la situation, Bernard-Henri Lévy et Manuel Valls l’encourageraient à poursuivre cette politique violente, ce que l’auteur déplore.