Manifeste pour le départ de X
Quittons X (ex-Twitter) le 20 janvier 2025, jour de l’investiture de Donald Trump.
Pourquoi ?
- Elon Musk utilise X pour manipuler l’opinion publique , propager la désinformation et soutenir l’extrême droite .
- La plateforme devient un outil pour amplifier Trump et ses idéologies toxiques.
Préservez votre liberté d’expression !
- Avant cette date, archivez vos données et migrez vers des alternatives comme Mastodon ou Bluesky .
- Protégez votre audience et rejoignez des réseaux respectueux des valeurs démocratiques.
Rejoignez le mouvement #HelloQuitX
- Découvrez des actions concrètes pour organiser ce départ .
- Sensibilisez autour de vous aux dangers des réseaux sociaux centralisés.
L’urgence est réelle. La solidarité est notre force. Ensemble, tournons la page pour un Internet plus éthique .
Manipulation de X par Elon Musk
Elon Musk a utilisé plusieurs stratégies pour manipuler X et influencer l’élection américaine en faveur de Donald Trump.
- Contrôle de l’information: Après avoir racheté Twitter, Musk a renommé la plateforme X et a mis en place des changements pour contrôler le flux d’informations. Il a licencié les équipes de modération, suspendu la politique de lutte contre la désinformation sur la pandémie de Covid-19 et rétabli des comptes interdits pour incitation à la violence, promotion du nazisme ou homophobie. Ces actions ont permis la prolifération de contenu toxique et de fausses informations, favorisant ainsi la propagation du discours pro-Trump.
- Promotion de Trump et de son idéologie: Musk a utilisé sa position de propriétaire de X pour promouvoir activement Trump et son idéologie d’extrême-droite libertarienne. Ses messages politiques, suivis par 200 millions d’abonnés, ont généré plus de 17 milliards de vues depuis son soutien à Trump. De plus, Musk a mis en avant les messages de Trump et de ses partisans, amplifiant ainsi leur portée auprès des utilisateurs.
- Désinformation et manipulation: Musk a diffusé de fausses informations sur Kamala Harris, les processus électoraux et les migrants. Il a également promu des campagnes frauduleuses, y compris un faux site de campagne de Kamala Harris qui déformait son programme politique. Ces actions visaient à discréditer Harris et à décourager les électeurs démocrates.
- Censure des opposants: Musk a censuré les comptes d’influenceurs, de journalistes et d’opposants politiques qui le critiquaient. Il a également bloqué le mot « Mastodon » sur X et fermé le compte Twitter de Mastodon pour empêcher les utilisateurs de migrer vers des plateformes alternatives.
Voici quelques conséquences de la prise de contrôle de X par Musk :
- Influence sur l’opinion et les élections : Musk utilise son emprise sur X pour influencer l’opinion publique et les élections aux États-Unis et dans le monde. Sa stratégie consiste à encourager les utilisateurs hésitants à voter pour Trump et à décourager les électeurs démocrates d’aller voter. X est la source privilégiée des médias traditionnels pour identifier les déclarations des candidats et observer les tendances politiques, ce qui confère à Musk un avantage stratégique pour influencer les élections mondiales.
- Propagation de la désinformation : Depuis le rachat, des interventions algorithmiques et conceptuelles sur la plateforme ont permis à Musk de modeler X à son image et de contrôler l’information mondiale. Au nom de la « liberté d’expression », la modération a été réduite, la politique de lutte contre la désinformation sur la pandémie a été suspendue et des comptes interdits pour incitation à la violence, promotion du nazisme ou homophobie ont été rétablis et monétisés. Les fils d’actualité ont été enrichis en contenus toxiques, la marque de fabrique de l’équipe Trump, et les messages de Musk et des partisans de Trump ont été mis en avant. Les messages politiques de Musk ont accumulé plus de 17 milliards de vues depuis qu’il soutient Trump, soit plus du double des vues de l’ensemble des publicités politiques sur X pendant la même période.
- Promotion de Musk et de son idéologie : X est devenu une machine de promotion pour Musk, sa fortune et son idéologie d’extrême droite libertarienne. La survie de toute dissidence est soumise à son bon vouloir, avec des comptes d’influenceurs, de journalistes et d’opposants politiques fermés sans préavis pour crime de lèse-majesté envers Musk.
- Manipulation et désinformation : Musk diffuse de fausses informations et de fausses vidéos, promeut des informations erronées sur les processus électoraux et les migrants, organise des loteries truquées et relaie des campagnes frauduleuses orchestrées par ses équipes.
- Ingérence politique : Musk a déjà démontré sa volonté d’ingérence dans la politique européenne en soutenant l’AfD en Allemagne, en s’associant à Giorgia Meloni et en intervenant dans la guerre civile lors des émeutes de 2024 au Royaume-Uni.
- Contrôle étatique et propagande : Avec l’investiture de Trump, X est devenu une machine de propagande étatique, servant le programme de conquête des esprits de l’alt-internationale, l’internationale d’extrême droite promue par l’alt-right américaine et le Kremlin. Les utilisateurs de X sont devenus la chair à canon de la guerre cognitive de l’extrême droite américaine et d’autres puissances étrangères.
- Censure : Musk censure les contenus pour empêcher les utilisateurs de s’informer, fermant des comptes de journalistes et d’influenceurs qui lui déplaisent et censurant le mot « Mastodon » sur X pour masquer la première fuite d’utilisateurs.
En résumé, la prise de contrôle de X par Musk a eu des conséquences profondes, notamment une influence accrue sur l’opinion publique, la propagation de la désinformation, la promotion de son idéologie, la manipulation des utilisateurs, l’ingérence politique, le contrôle étatique et la censure.
La « liberté d’expression sans limite » défendue par Elon Musk sur X (anciennement Twitter) est critiquée pour plusieurs raisons, montrant qu’elle n’est ni neutre ni absolue :
1. Tolérance envers les discours de haine et la désinformation
- Musk prône une plateforme ouverte à tous les discours, mais cela a conduit à un regain de contenus haineux (racisme, misogynie, antisémitisme) et de désinformation (climatique, sanitaire, politique).
- En ne modérant pas ces propos, cette « liberté » se retourne contre les utilisateurs, créant un espace toxique et menaçant pour les minorités et les opposants politiques.
2. Biais idéologique sous couvert de neutralité
- Bien que Musk prétende défendre toutes les opinions, ses propres prises de position et décisions (comme le rétablissement de comptes controversés, dont celui de Trump) montrent une préférence pour des idéologies d’extrême droite ou libertariennes.
- Ce favoritisme crée un déséquilibre, où certains discours sont amplifiés tandis que d’autres, critiques ou progressistes, sont marginalisés.
3. Censure sélective et intérêts financiers
- En dépit de son discours, Musk a déjà censuré certains contenus ou comptes qui vont à l’encontre de ses intérêts, y compris des journalistes et des chercheurs critiquant ses entreprises ou sa gestion de X.
- La liberté d’expression est ainsi conditionnée à ce qui est jugé acceptable par Musk et ses alliés, mettant en lumière une gestion autoritaire.
4. Impact sur la liberté réelle des utilisateurs
- La prolifération de propos toxiques dissuade les utilisateurs de s’exprimer librement, de peur d’être harcelés ou intimidés.
- Une plateforme où le bruit et la violence verbale dominent réduit la possibilité de vrais débats, étouffant la diversité d’opinion.
5. Renforcement de bulles informationnelles
- Musk a réduit la transparence des algorithmes et amplifié les contenus payants via X Premium. Cette pratique favorise les voix les plus bruyantes et les plus polarisées, privant de visibilité les débats équilibrés et nuancés.
En résumé :
La « liberté d’expression sans limite » vantée par Musk s’avère être une façade. Sans modération équitable ni règles claires, elle devient une arme pour les plus puissants et les plus bruyants, marginalisant ceux qui n’ont pas les moyens ou le pouvoir de se défendre. Une liberté sans cadre ne protège pas l’expression de tous, mais au contraire, favorise le chaos et l’injustice.
Chronologie des événements :
Avant 2024 :
- Elon Musk rachète Twitter et le renomme X.
- Début de la transformation de X : suppression des équipes de modération, rétablissement des comptes bannis, mise en avant des contenus toxiques et des messages pro-Trump et pro-Musk.
- Musk utilise X pour soutenir des personnalités et mouvements politiques d’extrême-droite en Europe (AfD en Allemagne, Giorgia Meloni en Italie, intervention dans les émeutes de 2024 au Royaume-Uni).
2024 :
- 4 novembre : Donald Trump remporte l’élection présidentielle américaine avec une faible marge. L’influence de X et de Musk sur l’électorat est pointée du doigt.
- 21 novembre : Lancement du mouvement HelloQuitX, appelant à quitter X le 20 janvier 2025, jour de l’investiture de Trump.
- Novembre-Décembre : HelloQuitX lance sa campagne d’information et de mobilisation. Les utilisateurs sont invités à archiver leurs données X et à créer des comptes sur Mastodon et Bluesky.
2025 :
- 20 janvier : Jour J pour le mouvement HelloQuitX. Les utilisateurs sont censés quitter X et migrer vers des plateformes alternatives.
Personnages principaux :
- Elon Musk : Milliardaire et homme d’affaires, propriétaire de X (anciennement Twitter), classé d’extrême-droite libertarienne. Il a transformé X en une machine de propagande pour soutenir Donald Trump et influencer l’opinion publique.
- Donald Trump : Ancien président des États-Unis, réélu en 2024. Son programme politique est soutenu par Elon Musk et promu sur X.
- Kamala Harris : Candidate démocrate à l’élection présidentielle de 2024. Victime d’une campagne de désinformation orchestrée par Elon Musk sur X.
- Communauté HelloQuitX : Mouvement apolitique et transpartisan militant pour des espaces numériques éthiques et démocratiques. Appelle à quitter X en réaction à la manipulation orchestrée par Elon Musk et Donald Trump.
Alternatives à X :
- Mastodon : Réseau social décentralisé, respectueux de la liberté d’expression et de la vie privée.
- Bluesky : Réseau social décentralisé, encore en développement, visant à offrir une alternative à X.