L’obsession de Jean-Luc Mélenchon pour sa sixième république c’est l’obsession de l’homme providentiel qui se voit en général De Gaulle numéro deux.
Pour toucher du doigt ce destin fabuleux et quasiment unique, le petit Mélenchon est prêt à toutes les extravagances et tous les mensonges. Il faudrait donc jeter l’eau du bain avec le bébé pour résoudre nos problèmes. Dans un sens il n’a pas tort si l’eau du bain est trop chaude ou que le bébé crie un peu trop les jeter par la fenêtre en quelque sorte résout le problème. 
Mais on voit bien que fermer les yeux n’est pas la solution pour résoudre les problèmes.
On ne fait jamais table rase du passé et la fameuse révolution française dont il se gargarise à longueur de journée est là pour nous le rappeler. Rappelons à ceux qui méconnaissent l’histoire et qui l’utilise à leur propre dessein comme Monsieur Mélenchon que la révolution française n’a pas mis fin à l’ancien régime pour le remplacer par un nouveau, on sait très bien ce que furent les époques qui suivirent comme la restauration et l’époque napoléonienne.
Non, faire la révolution ne se fait pas d’un coup de baguette magique n’en déplaise aux pseudos sauveurs providentiels. Après avoir fait table rase, en rasant quelques têtes, encore faut-il savoir ce qu’on met sur la table et ce ne sont pas les références aux belles démocraties du Venezuela ou autres qui vont rassurer le peuple français.
Jean-Luc Mélenchon est un enfant capricieux qui voudrait que tout change tout de suite sans savoir par quoi le remplacer mais avec une idée fixe, et c’est à peu près la seule d’ailleurs, être le nouveau maître du jeu.
Malgré ses efforts, il arrive en bout de course, il le sait, il aimerait bien changer la constitution comme certains autocrates l’ont fait mais il sait qu’en France ce n’est pas possible.
Il est temps d’écrire son épitaphe. Il restera comme un personnage important de la politique française car il a démontré que la gesticulation, les vociférations et les convictions ne sont pas suffisantes pour changer profondément les choses à supposer qu’il soit nécessaire de les changer. Ce qu’il n’a jamais réussi à démontrer.
Il aura été une force pas tranquille du tout, un agitateur des peuples sans le courage des Robespierre et autres.
Quand on veut être porté au pouvoir par le peuple encore faut-il que le peuple vous comprenne; le peuple n’a jamais compris Monsieur Mélenchon, n’a jamais admis ses excès et s’est toujours méfié à juste titre de ses ambitions très personnelles.
RIP Monsieur Mélenchon
La révolution dévore toujours ses enfants…