Taylor Swift, le "triomphe" des réseaux sociaux et du nivellement par le bas

Ah, Taylor Swift, la chanteuse qui a conquis le monde sans même lever le petit doigt, ou plutôt, sans même tweeter. C’est l’histoire d’une artiste dont la renommée s’est propagée à la vitesse d’un hashtag enflammé, sans qu’elle n’ait besoin de faire autre chose que de respirer. On dit que si Taylor Swift éternue, trois millions de fans se précipitent sur Twitter pour souhaiter « à tes souhaits » à l’unisson.

Taylor Swift c’est le triomphe du nivellement par le bas et il y a tellement de monde en bas que son succès est garanti.

Dans un monde où la célébrité se mesure au nombre de followers et de likes, Taylor est devenue l’équivalent d’une reine Midas des temps modernes, sauf que tout ce qu’elle touche se transforme en disques de platine plutôt qu’en or.

Et le plus ironique dans tout ça ? Elle n’a même pas besoin de demander. Ses fans s’en chargent pour elle, relayant chaque chanson, chaque clip, chaque frange parfaitement coiffée, comme si leur vie en dépendait.

Et pendant que les critiques musicaux s’échinent à analyser ses paroles, cherchant un sens caché derrière chaque métaphore, le reste du monde se contente de fredonner ses mélodies, prouvant une fois de plus que, dans l’arène de la pop culture, c’est le bouche à oreille numérique qui règne en maître. Taylor Swift, l’idole des jeunes, femmes surtout, l’exemple parfait de la réussite à l’ère de l’Internet : une icône fabriquée de tweets et de stories, aussi insaisissable qu’un filtre Snapchat bien choisi.

Bravo, Taylor, et continue de ne rien faire, c’est ta plus grande réussite.

Ah, une chose, nous n’avons pas parlé de chanson, le sujet ne s’y prête pas, mais si vous voulez je peux vous parler de soupe et de gros sous.

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