La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon n’arrive à rien. Malgré des efforts démesurés, des alliances électorales de circonstances bancales, des coups tordus, des alliances honteuses, des revirements, quand ça veut pas ça veut pas.
Toute l’histoire est assez simple. Des gens veulent changer les choses parce qu’ils estiment que la situation actuelle n’est pas convenable. Deux façons de faire: de l’intérieur du système on joue sur des leviers pour convaincre les gens et les amener à se rallier à soi pour agir. Ou alors on estime ne pas être dans l’arc républicain ou plutôt on démontre que l’on n’y est pas pour agir sur le système de l’extérieur, c’est beaucoup plus difficile car on n’a pas de prise. Il faut alors tenter d’abattre le château de cartes, rien de moins que ça, la fameuse révolution rêvée par Jean-Luc Mélenchon. Sur le modèle naturellement de la révolution française, bien qu’il ait tenté sans grand succès de s’inspirer des révolutionnaires sud-américains véreux. Il faut très mal connaitre les français…
Mais bon mettre à bas le gouvernement français et une bonne partie de la société française c’est pas donné à tout le monde. Il faut avoir beaucoup d’ambition, beaucoup de courage, aucun scrupule, et avoir une vague idée de ce qu’on veut mettre à la place. Monsieur Mélenchon n’a pas de plan tangible à proposer. Il a naturellement rédigé une proposition politique qui est connue, qui est une proposition philosophique, idéaliste, on voudrait que, y a qu’à, faut qu’on, sans financement. Sans réalisme. On nous expliquait même qu’il fallait sortir de l’OTAN, grosse rigolade chez les Russes.
Monsieur Mélenchon porte malheureusement son programme sur son visage, il est triste ne rit jamais, ne sourit quasiment jamais, s’emporte facilement. Il ne fait pas rêver même dans ses propres troupes. Le seul point qu’on pouvait mettre à son crédit autrefois c’est qu’il savait à peu près faire des discours ce qui est important certes, il n’était pas mauvais dans la forme, mais il a toujours pêché dans le fond.
Voyant la fin de sa vie politique arriver, même ses discours n’ont plus aucune pêche, on ne sent plus la volonté des années passées, il est découragé, on le serait à moins à force d’échouer.
Son alliance de circonstance, la Nupes, prend l’eau de toutes parts. Il se retrouve seul. Il est au bout du rouleau. Je ne le plains pas. Il n’a pas un caractère aimable. Sa carrière politique se finit en pipi de chat.
Il n’a jamais compris les français. Les français ne veulent pas de révolution, ils ont horreur de ça, la dernière leur a laissé un très mauvais souvenir bien qu’on adore l’embellir. Il ne veulent pas de changement, ils ne veulent pas de réforme. Comment pourraient-ils vouloir une révolution ?
La tactique de la perturbation systématique a fait long feu. Ça lasse tout le monde. On est perturbateur quand on trouble de façon inattendue l’ordre établi. Si l’on en fait un métier plus rien ne fonctionne.
Il n’y aura jamais de sixième république Mélenchoniste, jamais de grand soir. Juste un vieil homme fatigué, épuisé, ayant tenté toutes les turpitudes, qui à l’aube de sa vie va se coucher un petit soir et rendre son dernier souffle.
Il n’aura été qu’un perturbateur endoctriné.