Dans cette vidéo réalisée avec le soutien de l’Observatoire du Journalisme et de la Fondation Polémia, Nicolas Faure explore la question de la surreprésentation des extra-européens dans les publicités en France.
Bien que les statistiques ethniques soient strictement encadrées, l’estimation de la démographe Michèle Tribalat suggère que 15% des Français de moins de 60 ans étaient extra-européens en 2011.
L’augmentation de l’accroissement naturel et de l’immigration massive suggère que ce pourcentage a probablement augmenté depuis lors. En analysant plus de 200 publicités télévisées et papier, Faure constate une forte surreprésentation des extra-européens dans les publicités. Les publicités télévisées sur TF1 et TMC ainsi que les publicités en ligne présentent une surreprésentation de 31% d’extra-européens, tandis que les publicités papier classiques ont une adéquation relative avec la réalité, affichant 16% d’extra-européens. Faure suggère que cette surreprésentation découle d’une victoire idéologique de l’égalitarisme et de l’ethnomasochisme en France.
Les pressions pour inclure la diversité dans les publicités sont perçues comme un conformisme général, et les entreprises cherchent à maximiser l’efficacité de leurs campagnes publicitaires. Certaines entreprises résistent à cette pression et affichent moins d’extra-européens dans leurs publicités. Cependant, Faure souligne que la surreprésentation peut influencer la perception des spectateurs sur la norme et contribuer à façonner leur imaginaire. Il souligne également que les annonceurs qui financent les médias peuvent également influencer la diversité politique dans les médias.