Qu'est ce que la "cancel culture"?

La « cancel culture » (culture de l’annulation) est un mouvement qui appelle ou qui procède au boycott et à la censure de personnes, d’œuvres ou d’idées qui sont jugées offensantes, inappropriées ou politiquement incorrectes selon le dogme woke.

Le dogme woke pose comme principe que certaines catégories de la population sont nécessairement victimes et d’autres catégories nécessairement coupables. Par exemple, les gens de couleur de peau noire sont nécessairement victimes et les gens de couleur de peau blanche sont nécessairement coupables.

Voir notre article détaillé sur le wokisme:

La cancel culture est à la fois une censure du présent dont le but n’est pas d’échanger et de discuter mais d’empêcher que ces discussions aient lieu de façon à protéger des victimes imaginaires mais aussi une censure du passé, ce qui la classe parmi les pires totalitarismes.

Ce terme est apparu pour la première fois en 2017 et est souvent utilisé à l’origine pour désigner des pratiques de déboulonnage, vandalisme et/ou destruction de statues de personnalités historiques liées à l’esclavagisme ou à la colonisation, en particulier aux États-Unis et au Royaume-Uni.

Voici quelques exemples de cancel culture :

Les publicités pour des vêtements sur votre profil de discussion Facebook affichent quasiment en permanence des mannequins à la peau de couleur noire faisant fi de la réalité et de la diversité de nos sociétés. Saturer Facebook de mannequins de couleur noire est censé faire plaisir à cette catégorie de population qui pourtant n’a rien demandé. Notons que cela se fait au détriment des personnes par exemple d’origine asiatique, une contradiction que le mouvement woke ne parvenant pas à résoudre, a tout simplement annulé « cancelé »

Les personnes qui s’identifient comme « woke » sont intolérantes envers les opinions divergentes, refusant le débat ouvert et cherchant plutôt à « annuler » ou à discréditer ceux qui ne partagent pas leurs points de vue

Les logiciels de reconnaissance vocale comme celui de Google sur votre Smartphone censurent systématiquement des centaines de mots et les remplace par des astérisques, par exemple le mot putain, le mot salope, sont des mots qu’il est impossible de saisir vocalement alors qu’ils appartiennent au dictionnaire de la langue française

Des statues de personnages historiques sont endommagées, vandalisées ou déboulonnées car la cancel culture se fait fort de réécrire le passé, ce qui est évidemment impossible et démontre s’il en était besoin le caractère paranoïaque de cette mouvance.

Les titres de certains livres sont censurés et réécrits c’est le cas par exemple du fameux « 10 petits nègres » qui a été remplacés par « ils étaient 10 »

Dans les pays anglo-saxons les nouvelles publications sont désormais vérifiées par des censeurs que l’on appelle des « sensitivity readers » pour y retirer tous les mots ou expressions qui ne correspondent pas au dogme woke

Les accusations d’agressions sexuelles contre des hommes sont systématiquement données pour vraies et non discutables sans aucune vérification faisant fi de la présomption d’innocence car la femme dans le dogme woke est nécessairement une victime et l’homme nécessairement un coupable. De plus, ces accusations injustes ou infondées entrainent des conséquences disproportionnées pour les personnes visées.

Le degré de délire des wokistes est variable. Il a pu atteindre des sommets par exemple avec Sandrine Rousseau en France qui affirme que faire un barbecue est machiste parce que ce serait une activité préférée par les hommes

Le wokisme n’est pas encore officiellement considéré comme une maladie mentale par les spécialistes du cerveau malgré qu’il en ait toutes les apparences. Les dégâts qu’il occasionne dans la société n’ont pas encore été évalués par les sociologues et les psychanalystes.

Un exemple, le gars est député…