Au secours! Sandrine Rousseau revient !

Avec ce titre, un petit clin d’œil au pamphlet de Eric Naulleau « au secours, Houellebecq revient ». :wink:

Avec son dernier pamphlet « La faute à Rousseau », Éric nous gratifie d’un petit bijou de dynamitage, rapide à lire ce qui est un avantage pour deux raisons. Premièrement il est rapide à lire :grin:, deuxièmement vous l’avez encore complètement en tête quand vous l’avez fini ce qui vous permet comme je le fais ici d’en parler à bon escient.

L’objet de ce pamphlet on l’aura compris avec le titre c’est Sandrine Rousseau, je ne vous ferai pas l’insulte de vous rappeler qui est Sandrine Rousseau vous le savez nécessairement si vous ne vivez pas dans une grotte. Elle s’est amplement chargée de se faire connaitre.

Mais outre le cas pathologique de Sandrine Rousseau c’est la théorie de la déconstruction, du wokisme et de la cancel-culture qui sont ici déshabillées.

Les exemples sont aussi croustillants que la personnalité de Sandrine est lunaire et que les théories sur lesquelles elle se base sont hors du champ de la réalité.

Pour donner un cadre comme on dit idéologique beaucoup plus vaste et pour comprendre pourquoi Éric en est venu à s’attaquer à cette personne, disons plutôt à cette personnalité, et aux théories qu’elle a dans la tête, je vous conseille de regarder cette vidéo qui remonte à l’origine de la catastrophe c’est-à-dire en mai 68 pour ce qui concerne la France et en particulier à nos philosophes et sociologues déconstructeurs qui comme le nom l’indique n’ont jamais rien bâti.

De la même façon que Michel Houellebecq a su intelligemment faire parler de lui, car Eric Naulleau ne s’attaque pas aux simples d’esprit, Sandrine Rousseau dans son propre genre a su très intelligemment faire parler d’elle. Dans les deux cas ce qu’ils disent relève soit du délire soit au minimum de la provocation. C’est volontaire, c’est la base indispensable. Le secret à notre époque des réseaux sociaux pour se faire connaître ce n’est pas de dire des choses intelligentes, travaillées et pensées, c’est le nombre de clics, le nombre de retweet, et le nombre de like tout simplement. Dans ce domaine les deux dernières cibles des pamphlets de Naulleau sont tout à fait représentatives. Aucun des deux n’a aucune chance d’être élu un jour à l’Académie française. On peut toutefois rendre grâce à Sandrine Rousseau de n’avoir pas suivi la méthode de Michel Houellebecq, qui, ayant épuisé son stock de provocations, s’est lancé dans le domaine du porno. Nous aurons au moins échappé à cela avec Sandrine Rousseau. :blush:

La ligne directrice de Sandrine Rousseau c’est la chasse, pas la chasse aux idées, vous l’aurez deviné :wink:, non, la chasse à tout ce qui bouge, surtout si c’est un homme.

Je ne connais rien de la vie privée de Sandrine Rousseau et je ne vais certainement pas rentrer là-dedans (si vous me permettez l’expression un peu leste) mais on peut supposer que cette aversion pour les hommes n’est pas née par hasard. elle a donc tout naturellement embrayé sur le mouvement metoo à partir d’expériences personnelles, une technique tout à fait conforme à la doxa wokiste qui généralise à partir d’un cas particulier, tous les hommes sont des…, toutes les femmes sont des…Même mon père? Ah non faut pas exagérer… Bon, vous connaissez le tableau.

Une question que je me suis posée en lisant le livre d’Éric, que resterait-il de Sandrine si l’on pouvait extirper de son esprit le wokisme et la cancel-culture ? Autrement dit Sandrine Rousseau est-elle un pur produit du wokisme ?

Éric n’y répond pas directement en formulant la question de cette façon-là mais indirectement oui. Il resterait l’ambition sans limite, il resterait la fin justifie les moyens, et il resterait comment remplir une vie un peu vide; ces trois caractéristiques n’étant pas celles du wokisme, elle sont propres à Sandrine (mais pas exclusives).

Sandrine Rousseau est donc le résultat d’un syncrétisme entre l’époque, celle des réseaux sociaux, celle du wokisme, et celle de son parcours professionnel marqué par son échec d’une carrière dans l’enseignement.

Je ne suis pas sûr par contre qu’on puisse la qualifier d’opportuniste, pour moi un opportuniste est celui qui saute sur n’importe quelle occasion, qui n’en considère pas la nature ni la morale et qui ne voit que son ambition personnelle et le but final. Je suis persuadé que Sandrine Rousseau ne changera pas de caractère ni de discours même si professionnellement elle avait à y gagner, elle est vraiment à mon avis métastasée par le wokisme et la cancel-culture.

C’est un tableau humoristique, distrayant, on apprend des choses que l’on ne sait pas en public; Éric Naulleau est un maître en la matière. Mais il ne s’en cache pas un tableau inquiétant d’autant plus inquiétant que Sandrine Rousseau s’évertue à ne pas le paraître. Sandrine Rousseau est-elle une talibane? Je n’irais pas jusque là, mais en tous cas elle en emprunte une des techniques pernicieuses, la Taqiya.

Donc, marrez vous bien en lisant le livre de Naulleau, mais gardez bien les deux yeux ouverts…

Qu’avez-vous pensé du livre de Eric Naulleau?

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https://podcloud.fr/podcast/grossestetes/episode/le-livre-du-jour-la-faute-a-rousseau-de-eric-naulleau