Drag queen, la fin de la prophétie autoréalisatrice

Le genre drag queen est une provocation destinée à susciter des réactions chez les hétérosexuels, qui constituent la norme dans notre société, afin de justifier a posteriori une supposée persécution contre leur tendance homosexuelle minoritaire. Dans ce sens, le phénomène drag queen est une prophétie autoréalisatrice[1]. C’est la base même du wokisme, qui existait bien avant l’invention du mot.

Voyez bien que les homosexuels sont rejetés et persécutés, puisque plus on caricature les caractéristiques féminines des homosexuels jusqu’à l’outrance, plus cette outrance est dénoncée par ceux qui ne sont pas de leur bord. Nul ne sait ce qu’il en serait de ce rejet s’il n’y avait pas eu de provocation outrancière, voire même s’il aurait existé. :wink:

Cette tactique a pu fonctionner pendant quelques années, mais elle est désormais condamnée à échouer parce que la provocation s’éteint d’elle-même lorsque le nombre de provocations augmente. Une provocation ne peut fonctionner que si elle est inattendue, par définition. Avec les shows télévisés hebdomadaires de drag queens, le filon s’épuise et lasse le public. Il reste quelques personnes réfractaires aux homosexuels hommes, mais celles-ci n’avaient pas besoin des drag queens pour être violemment contre… Les autres sont justes lassés jusqu’à plus soif de cette débauche attendue de maquillage vulgaire sur lequel il convient de s’extasier dans les salons parisiens. (génial, fantastique, oh la belle bleue! :grin:)


  1. « C’est, au début, une définition fausse de la situation qui provoque un comportement qui fait que cette définition initialement fausse devient vraie. » (Robert K. Merton) ↩︎