La liberté est un concept complexe et sa définition peut varier selon les contextes culturels, philosophiques et individuels. En général, la liberté implique la capacité de choisir et d’agir selon sa propre volonté. Cependant, cela ne signifie pas nécessairement qu’on peut faire n’importe quoi sans tenir compte des conséquences ou des droits d’autrui.
Dans une société, l’usage de la liberté est souvent encadré par des lois et des normes qui visent à protéger les droits et les libertés des autres. Ainsi, bien que la liberté individuelle soit importante, elle s’exerce dans le respect des autres et des règles de la communauté. La liberté responsable est celle qui reconnaît les limites nécessaires pour vivre ensemble harmonieusement.
L’ouvrage de Jean Grenier, « Entretiens sur le bon usage de la liberté », ne cherche pas à définir la liberté en soi, mais part du principe que l’homme est libre et s’interroge sur ce qu’il va faire de cette liberté. Grenier explore les principes et sentiments qui peuvent pousser l’homme à faire des choix, c’est-à-dire à user de sa liberté, y compris l’abandon, comme lorsqu’on s’en remet au hasard ou qu’on obéit à la nature ou à un certain ordre social.
L’auteur examine également les prises de position extrêmes, de l’existentialisme au taoïsme, et comment elles influencent l’usage de la liberté. Il aborde la question de l’hérédité et des éléments qui peuvent déterminer l’homme à choisir. En fin de compte, Grenier suggère que la dignité de l’homme s’exprime par une exigence infinie de liberté, mais que la sagesse pourrait conseiller de n’en faire aucun usage.
C’est un essai qui invite à réfléchir sur la complexité de la liberté et sur la responsabilité qui accompagne le pouvoir de choisir. La liberté est présentée comme une quête de lucidité et de clarté, mais aussi comme une notion aux contours parfois restreints par la dignité humaine et la sagesse.
Exemple de liberté absolue mal comprise, notre Sandrine Rousseau nationale est en pâmoison devant un mec déguisé en clown qui va porter la flamme olympique pour les prochains Jeux olympiques.
S’affubler d’un tel déguisement d’un goût plus que douteux serait, selon notre Sandrine nationale, le summum ultime de la liberté puisqu’on se libérerait de notre statut de mâle pour arriver au statut ultime de « non-genré » mi-homme mi femme mi clown (oui elle n’est pas non plus très douée en fractions). Et ce travesti du plus mauvais goût serait donc le modèle ultime présenté à notre jeunesse.
Ce ne sont pas tant les divagations de Sandrine Rousseau, auxquelles nous sommes habitués, qui choquent dans cette affaire, c’est plutôt que le gouvernement français est en faveur de cette triste mascarade.
Bon relativisons les choses, évidemment, aucun de nos jeunes d’aujourd’hui ne va prendre modèle sur cette pantomime et se déguiser ainsi pour descendre dans la rue. Aucun membre non plus du gouvernement ne va s’y risquer, malgré l’aval d’Emmanuel Macron. Disons donc qu’il s’agit d’un coup d’épée dans l’eau, mais qu’un président de la République, qu’un gouvernement et des hommes et femmes d’une stature politique conçoivent la liberté comme faire absolument n’importe quoi est plutôt inquiétant.